Pour un sommeil réparateur

Le sommeil des enfants est un véritable casse-tête pour vous ❓ 💤

Le coucher est difficile, le lever encore plus compliqué ❓

Nous avons rencontré Catherine Auguste, sophrologue et praticienne en hypnose, qui répond aux questions posées par les parents de l’école ARCO IRIS. 

Voici quelques conseils essentiels qui résolvent beaucoup de petits soucis du quotidien que ce soit pour la sieste ou le soir. 

Adopter un rythme régulier ! Essayez de rythmer la journée de votre enfant en définissant une routine pour les repas, la douche et le coucher à heures fixes. Son horloge corporelle se règlera naturellement et le sommeil viendra plus facilement. 😴 

Assurez-vous que votre enfant se dépense suffisamment dans la journée et repérer les signes du sommeil : des yeux qui piquent, des bâillements sont des signes qu’il ne faut pas rater. Catherine nous explique comment identifier le “train du sommeil” (cycle).

Instaurez des rituels de retour au calme avant le coucher afin d’accompagner progressivement l’enfant vers le sommeil. 🍝🛁💤

Retrouvez les exercices recommandés par Catherine tels que le spaghetti.

VOTRE MISSION : utilisez le document de suivi du sommeil et notez pendant 1 semaine, en période scolaire puis pendant les vacances, le rythme de sommeil de votre enfant. Téléchargez aussi l’affiche.

Soyez prêts à quelques chamboulements d’organisation car c’est bien son rythme de sommeil qui rythme ensuite vos journées… et vos soirées !

Et vous, avez-vous des astuces à recommander aux autres parents ? Dites-nous tout en commentaire !

Interview de Catherine Auguste, sophrologue à Boulogne Billancourt

1 commentaire

    • Elodie J.

      Bonjour,
      Nous avons récemment eu de gros problèmes de sommeil avec l’une de nos filles de 3 ans.
      Jusqu’alors, elle adorait aller se coucher dans son lit, avec tous ses doudous. C’était un moment de douceur pour elle, de retrouvailles avec ses doudous chéris. Nous avions un rituel du coucher inchangé depuis des mois : biberon, brossage de dents, pyj, couche, histoire, choix des habits pour le lendemain, petite danse (slow) en lumière tamisée, chanson de la nuit une fois dans leurs lits (petite chanson qu’on leur chante uniquement avant d’aller se coucher depuis qu’elles sont nées), bisous/câlins et ciao, on sortait en fermant la porte de la chambre. C’est un peu long mais ça marche donc ça nous convient.
      Bon, en janvier dernier, telle une catastrophe ferroviaire, ce rituel a complètement déraillé et le coucher est devenu INFERNAL, CAUCHEMARDESQUE. Notre fille nous prévenait dès le dîner qu’elle ne voulait plus se coucher (au moins, on savait à quoi s’attendre !), et bien entendu, au moment de se coucher, c’était la bataille. Elle ne voulait pas rester dans son lit et se relevait sans cesse, en pleurant, en criant, avec ou sans justification. Chaque soir, ça durait entre 1h-3h. On a essayé beaucoup de choses, on pensait avoir TOUT essayé en fait :
      – la fermeté dans un gant de velours,
      – l’écoute,
      – le laxisme : elle pouvait alors rester prostrée dans le salon pendant 30 mins en jouant avec ses doigts dans les fentes du parquet…
      – l’occupation : “tu ne veux pas dormir ? Qu’à cela ne tienne, voici de quoi t’occuper avec un mélange de riz et de lentilles corail, 2 bols et tu fais le tri”
      – le pétage de câble (oui, oui, ça aussi on a fait malheureusement !)
      – s’asseoir à côté d’elle jusqu’à ce qu’elle s’endorme (c’est encore ce qui marchait le mieux mais ça pouvait prendre 1h)
      Le pire, c’est qu’elle se réveillait alors plusieurs fois par nuit et venait systématiquement nous voir, soit en pleurant, soit en criant, soit en étant calme. On avait jamais eu de problèmes de réveils nocturnes (depuis qu’elle avait commencé à faire ses nuits vers 4-5 mois)
      Ca a duré plusieurs semaines (1 mois). Les couchers interminables et surtout les nuits hâchées ont vite eu des conséquences sur notre patience et notre bienveillance car la fatigue, c’est atroce.
      On a essayé de comprendre ce qui avait changé, ce qui s’était passé (en parlant avec elle et aussi avec l’école). On n’a jamais vraiment trouvé et il est fort probable qu’on ne sache jamais.
      Puis nous avons consulté une pédopsy qui nous a donné une technique efficace dès sa mise en place le 1er soir (pourtant j’avoue que j’étais un peu sceptique…). Je vous partage cette technique, sait-on jamais si cela peut aider certains !
      L’idée est que l’enfant doit RE-APPRENDRE A S’ENDORMIR SEUL le soir pour pouvoir gérer ses réveils nocturnes. En effet, il est apparemment normal d’avoir des micro-réveils chez les jeunes enfants mais s’ils s’endorment seuls, ils sont normalement tout à fait capables de gérer leurs micro-réveils et de se rendormir seuls.
      Donc la méthode est la suivante :
      – prendre 5 mins de plus le soir dans le rituel du coucher pour rassurer l’enfant, lui faire pleins de bisous et de câlins
      – lui expliquer qu’on a UNE activité bien précise à faire (garder les autres pour après, vous en aurez besoin !!) : débarrasser la table du dîner OU faire la vaisselle OU nettoyer la cuisine, ranger le salon, lancer une machine, étendre une machine, plier du linge… enfin, une activité que l’enfant PEUT visualiser et comprendre (éviter de dire que vous allez faire votre déclaration d’impôts ou que vous allez regarder une série sur Netflix typiquement !!). Et donc lui dire que l’on part faire cette activité mais que l’on va revenir après pour vérifier que tout va bien pour son enfant.
      – PARTIR de la chambre et attendre quelques mins (5-10 mins) avant d’y retourner la 1ère fois. Autant en profiter pour faire l’activité en question d’ailleurs !
      – RETOURNER dans la chambre et vérifier que tout va bien avec son enfant. Lui expliquer alors RAPIDEMENT qu’on a une autre activité à faire et lui dire ce que c’est (c’est pour cela qu’il ne faut pas abattre toutes ses cartes la 1ère fois 🙂 ).
      – Et ressortir de la chambre. Attendre un moment (à vous de voir environ 10-15 mins ou plus) : autant en profiter aussi pour faire l’activité dont vous lui avez parlée.
      – Retourner dans la chambre pour vérifier que tout va bien pour lui. Lui expliquer rapidement de nouveau qu’on a une autre activité à faire etc.
      Et continuer ainsi de suite jusqu’à ce que l’enfant s’endorme seul, SANS VOUS A COTE DE LUI.

      Franchement, dès le 1er soir, ç a marché : notre fille a accepté de rester dans son lit sans se relever (elle nous disait toujours qu’elle ne voulait pas dormir, faut pas rêver non plus !!) et j’y suis peut-être retournée 4 ou 5 fois le 1er soir. Mais pas de réveil nocturne. Idem les jours suivants.
      Il y a eu une rechute pendant les vacances de février mais elle était chez ses grands-parents donc le changement de garde et de lieu n’ont probablement pas aidé à consolider cette méthode. Depuis le retour des vacances de février, nous avons repris la même méthode. Et cela continue de marcher plutôt pas mal. Cela fait même plusieurs semaines qu’elle ne nous dit PLUS du tout ne pas vouloir dormir. Elle ne rechigne pas à aller dans son lit. Elle demande encore à ce que l’on reste près d’elle le soir mais elle accepte qu’on ait quelque chose à faire car elle sait que l’un d’entre nous va revenir. On revient entre 1 à 6 fois je dirais, en fonction de son état émotionnel et de sa fatigue. Elle se sent clairement rassurée avec ce nouveau cadre et surtout, il y a très très peu de réveils nocturnes (parfois elle se lève en pleine nuit, vient nous voir, nous fait un bisou et un câlin et retourne se coucher).

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